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Mots et mets
Mots et mets
16 septembre 2008

Flan d'aubergines et poivrons

Ce soir, j'ai des envies d'inventions, des envies de légumes gorgés de soleil, des envies de mélanges, des envies de couleurs...! C'est parti pour un petit flan aubergines/poivrons!

Flan_poivrons_aubergines
Ingrédients (pour 4 ramequins):

- 3 aubergines
- 2 poivrons rouges
- 3 oeufs
- 4 c. à soupe de crème fraîche
- 4 petits chèvres frais
- basilic
- muscade
- graines de sésame

1) Faire griller les poivrons au four.
2) Pendant ce temps, couper les aubergines en tranches, dans le sens de la longueur.
3) Les faire cuire 3 min à la cocotte-minute (dans le panier vapeur).
4) Quand les poivrons sont cuits, ôter la peau et les graines. Mixer la chair avec la crème fraîche, les oeufs, sel, poivre, basilic et une pincée de muscade.
5) Disposer 3 tranches d'aubergines par ramequin, en les faisant se superposer. Garnir de crème au poivron, déposer un chèvre au milieu, ajouter encore un peu de préparation au poivron, puis replier les tranches d'aubergines sur le dessus (si elles sont trop courtes, en utiliser une 4ème pour fermer l'espèce de "charlotte").
6) Mettre au four, th 180°, au bain-marie, environ 1/2h.
7) Démouler les flans encore tièdes, les décorer de graines de sésame et servir tout de suite sur une salade verte au vinaigre balsamique. Bon appétit!

Le p'tit truc: Attention de ne pas laisser trop cuire les aubergines dans la cocotte-minute, sinon elles sont trop souples et il devient excessivement compliqué de "monter" la charlotte!

Pendant que nous dînons, face au soleil couchant( oui, nous sommes plein ouest!), me reviennent ces vers de José-Maria de Heredia... Ce ne sont pas mes préférés, mais, allez savoir pourquoi, ce sont eux qui me viennent à l'esprit!... Peut-être parce qu'ils dégagent une sérénité de bon aloi en ces temps de rentrée scolaire?...Allez, je ne peux pas résister, je vous les partage!

Les ajoncs éclatants, parure du granit,
Dorent l'âpre sommet que le couchant allume ;
Au loin, brillante encor par sa barre d'écume,
La mer sans fin commence où la terre finit.

A mes pieds c'est la nuit, le silence. Le nid
Se tait, l'homme est rentré sous le chaume qui fume.
Seul, l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume,
A la vaste rumeur de l'Océan s'unit.

Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes,
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines
De pâtres attardés ramenant le bétail.

L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre,
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,
Ferme les branches d'or de son rouge éventail.

(Soleil couchant)

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