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Mots et mets

Mots et mets
20 janvier 2010

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20 janvier 2010

Gourmandises et mignardises

20 janvier 2010

Cakes et gâteaux

19 janvier 2010

"Une grosse fève d'épiphanie"

Neige_Bazin Ma précédente recette ("la galette au goumeau") m'a fait penser à un texte lu adolescente, qui m'avait beaucoup marquée et qui me trotte encore régulièrement en tête! Il s'agit de la fin de "La mort du petit cheval" d'Hervé Bazin. Vous connaissez peut-être "Vipère au poing" (ne serait-ce que par le film qui en a été tiré récemment!), l'histoire de ce petit garçon détesté par sa mère, qu'il surnomme "Folcoche" et qui fera tout pour l'humilier... "La mort du petit cheval" est un roman beaucoup moins connu, alors qu'il s'agit de la suite de "Vipère au poing". Cela raconte la fin de l'adolescence du narrateur, son arrivée dans l'âge adulte... et ses tentatives pour échapper au despotisme d'une enfance mal aimée.... L'extrait que je vous propose en dessous est la toute fin du roman quand le narrateur, marié et tout jeune papa ("la grosse fève" désigne son petit garçon qui vient de naître!) revoit sa mère et réalise qu'enfin une force nouvelle l'habite et lui permet d'estomper l'ombre mauvaise de Folcoche...

La mort du petit cheval

"Par la fenêtre, je la vois s'éloigner, sinueuse, incertaine. Vue de haut, elle donne l'impression de ramper au fond de la rue étroite, interminable comme le sera sa vieillesse. Les deux plumes noires de son chapeau ressemblent vaguement aux appendices de la vipère cornue... Mais que dis-je? Ce symbole est désuet. Va, je n'ai plus besoin de ta race naïve, cher serpent! Un anneau me suffit qui ne doit plus rien aux tiens. J'étreins mieux ce que tu n'étreins pas. Ma force vient d'ailleurs: je n'en suis pas possédé, c'est moi qui la possède. Ma force est là, saine, simplette: une grosse fève d'Epiphanie et une souveraine en tablier qui boit mon sourire avec tant de soif que j'ai envie de crier: La reine boit! la reine boit!

Je sais, cette force n'est pas sans faille et je prévois des jours à j'aurai des absences. Pas des absences de mémoire. Des absences d'oubli. Une voix, qui a ce travers, me soufflera: "A quoi penses-tu?" et je ne répondrai pas. Mais si, malgré moi, je t'évoque, ô ma jeunesse, je ne t'invoquerai plus. Tu ne t'effaces pas, tu t'estompes comme cette femme qui n'est plus qu'un point noir au bout de la rue, qui lutte contre une rafale et qui semble emporter l'hiver avec elle".

Hervé Bazin ("La mort du petit cheval")

18 janvier 2010

Galette franc-comtoise (ou galette au goumeau!)

En ce mois de janvier, on voit fleurir toutes sortes de galettes sur les blogs, toutes plus appétissantes les unes que les autres!
Chez nous, cette année, j'ai tenté la galette traditionnelle de Franche-Comté pour faire une petite surprise à mon Chéri bisontin!
C'est une délicieuse galette, composée d'un fond brioché et recouverte d'une crème parfumée à la fleur d'oranger...

Galette_au_goumeau

Ingrédients (pour 1 galette de 6 personnes) :

A) Pour la brioche :

- 160 gr de farine à brioche

- ½ paquet de levure de boulanger

- 1 pincée de sel

- 3 cl de lait

- 1,5 cl d’eau

- 1 œuf

- 40 gr de beurre

- 15 gr de sucre

B) Pour la crème (le goumeau) :

- 25 cl de lait

- 100 gr de beurre

- 2 paquets de sucre vanillé

- 8 c. à s. de sucre en poudre

- 3 c. à s. de sirop de fleur d’oranger

- 125 gr de farine

- 3 œufs + 1 jaune

I) La brioche

1) Mélanger la farine et le sel. Faire un puits au centre et ajouter la levure, puis les liquides. Bien mélanger.

2) Ajouter 1 œuf, 40 gr de beurre amolli et le sucre en poudre. Pétrir jusqu’à l’obtention d’une boule. Recouvrir d’un linge et laisser lever à température ambiante 3h.

3) Passé ce temps, étaler, puis laisser lever à nouveau 1/2h.

4) Etaler à nouveau assez finement (environ 1 cm) et mettre sur une plaque à four recouverte de papier sulfurisé.

II) Le goumeau

1) Faire chauffer doucement le lait avec le beurre.

2) Quand le beurre est fondu, ajouter le sucre vanillé, le sucre en poudre et la fleur d’oranger.

3) Faire chauffer à feu doux en mélangeant. Ajouter alors doucement la farine et continuer à travailler la pâte à feu doux jusqu’à ce que la préparation épaississe.

4) Laisser refroidir, puis ajouter les œufs en mélangeant bien.

5) Verser sur la pâte à brioche. Ajouter une fève dans la pâte !

6) Dorer le dessus de la galette avec le jaune d’œuf, puis décorer en faisant des « croisillons » avec une fourchette. Enfourner th . 180 environ 20 min, jusqu’à ce que la galette dore sur le dessus.

Le p'tit truc: tiède, c'est encore meilleur!

Pour une dégustation littéraire, à accompagner de l'extrait de "La mort du petit cheval" d'Hervé Bazin: "Une grosse fève d'épiphanie".

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14 janvier 2010

Mini-quiches ultra vite faites pour apéritifs gourmands!

Ne vous est-il jamais arrivé d'avoir des invités de dernière minute? Des amis qui passent un petit coup de fil: "vous êtes chez vous? On arrive dans 1/2h, juste pour vous embrasser!"... Evidemment, on leur propose de rester partager un petit apéro... Et puis on se rappelle qu'ils savent qu'on fait un blog, et de cuisine encore! Alors, non, impossible de les recevoir autour de trois misérables biscuits d'apéritif ou d'un paquet de chips!... Alors, vite, on regarde ce qu'il reste dans le frigo: du lait, des oeufs, quelques lardons, une belle tomme de Savoie... et en quelques minutes on confectionne ces petites quiches toutes simples, mais, vous le verrez, bien vite dévorées par les amis de passage!!

Mini_quichesIngrédients (pour une vingtaine de mini-quiches):

- 1/2 l de lait
- 100 gr de farine
- 3 oeufs
- 50 gr de lardons
- 1 morceau de tomme de Savoie
- des petits chèvres à cuire
- de l'estragon
- 1 oignon
- sel, poivre

1) Mélanger le lait, la farine et les oeufs. Saler (légèrement) et poivrer selon votre goût.
2) Garnier la moitié des petits moules avec 2 lardons et un peu de tomme râpée, l'autre moitié avec un peu d'oignon coupé très finement, un morceau de chèvre et un peu d'estragon.
3) Recouvrir avec l'appareil à quiche.
4) Enfourner th. 190 environ 10 min. Déguster tiède!

Très vite fait, non?!!

Le p'tit truc: J'ai proposé ici les 2 garnitures que j'avais à la maison ce jour-là... Mais bien sûr, ces mini-quiches peuvent être garnies comme vous l'entendez!

Mini_quiches_1

Si vous cherchez d'autres idées d'apéritif vite fait, vous pouvez aller voir du côté des Toasts ensoleillés aux tomates confites ou encore des Toasts en rose et vert .

11 janvier 2010

De l'amour et autres démons

Manet___Bar_aux_folies_berg_res  Mon dernier post, Baisers chocolatés et gourmands, m'a fait penser à cet extrait de Marquez dans "De l'amour et autres démons":

"Ferme les yeux et ouvre la bouche" lui dit-il. Elle obéit et il posa sur sa langue une tablette de chocolat magique d'Oaxaca. (...) Elle apprécia ses vertus et, revenue de tout, le préféra à tout.

Gabriel Garcia Marquez

(Tableau de Manet: Au bar des Folies Bergères)

7 janvier 2010

Baisers chocolatés et gourmands de la bonne année!

Baisers_chocolat_s_3En ce début janvier, et avant qu'il ne soit trop tard!, je vous souhaite une très belle année 2010!

Beaucoup de gourmandise dans votre cuisine, comme autant d'amour à partager en famille, entre amis, entre blogueurs,...

Beaucoup de soleil dans vos assiettes pour qu'il réchauffe ceux qui viendront s'asseoir à votre table....

Un peu de sel dans vos cuisines, pour pimenter la vie tout au long des mois...

Et surtout, beaucoup, beaucoup de plaisir dans tout ce que vous entreprendrez, dans toutes vos journées et dans toutes vos actions!

Et puisque je vous parle de plaisir, je vous propose de commencer l'année par de délicieux baisers chocolatés et gourmands qui se laissent croquer comme si de rien n'était, avec leur meringue croquante, leur chocolat onctueux, et leur noix de coco parfumée... Un vrai délice, je vous dis!

(Merci au joli blog "
Le Pétrin" qui m'a soufflé cette belle idée de recette!)

Ingrédients (pour une vingtaine de "baisers"):

- 4 blancs d'oeufs
- le double du poids en sucre (poudre)
- 200 gr de chocolat à pâtisser
- 125 gr de crème
- 50 gr de beurre
- noix de coco râpée

1) Monter les blancs en neige ferme, avec une pincée de sel. Quand ils sont presque montés, ajouter progressivement le sucre en poudre pour les raffermir tout en continuant de fouetter.
2) Répartir les blancs ainsi montés sur une plaque recouverte de papier sulfurisé en faisant des petits dômes (ce doit être plus joli avec une poche à douille, mais je n'en ai pas et me suis servie ici d'une cuillère!)
3) Enfourner th. 100 environ 1h.
4) Pendant ce temps, préparer la ganache: faire bouillir la crème et la verser bouillante sur le chocolat râpé (ou coupé très finement). Bien mélanger quelques minutes sur feu doux, puis ajouter le beurre coupé en morceaux. Mélanger, puis laisser refroidir un peu (pour décorer les meringues, la ganache doit être légèrement prise: ni trop liquide (impossible de recouvrir les meringues!), ni trop dure (on ne peut plus la travailler!)).
5) Quand les meringues sont cuites, recouvrir l'extrémité plate d'une meringue de ganache et la coller ainsi à une autre meringue (voir photo!). Continuer pour toutes les meringues, puis laisse rprendre un petit 1/4 d'heure au frais.
6) Pour les meringues entièrement enrobées de chocolat: une fois que l'assemblage de 2 meringues a durci au frais, faire chauffer doucement la ganche restante. Puis piquer délicatement une extrémité de meringue avec un cure-dents et d'en servir pour tremper le "baiser" dans la ganache. On peut les tremper dans un bol de noix de coco râpée!
6) Laisser se raffermir un peu au froid... puis déguster!

Le p'tit truc: Sortir les oeufs du froid au moins une heure avant: des blancs trop froids montent mal!

Baisers_chocolat_s_7



22 décembre 2009

Cassolette de cabillaud et grosse crevette, crème de poivron à l'estragon

Pour fêter Noël qui arrive, une recette toute en rouge et blanc, pleine de couleurs et de saveurs, de gaîté et de bonheur en bouche...

Cassolette_de_cabillaud_et_grosse_crevette_2_

Ingrédients (pour 4 pers.):

- 600 gr de cabillaud
- 12 grosses crevettes
- 3 poivrons rouges
- 5 cl de crème fraîche
- de l'estragon
- 1 carotte
- 1 blanc de poireau
- 1 bouquet garni
- 1 échalote
- 20 cl de vin blanc sec

1) Faire griller les poivrons dans le four, th. 220.
2) Pendant ce temps, couper les filets de poissons en gros tronçons. Préparer un court-bouillon avec le vin blanc, le blanc de poireau, la carotte et le bouquet garni. Y faire pocher le poisson quelques minutes (suivant la taille des morceaux de poisson). Laisser égoutter ensuite.
3) Décortiquer les crevettes, les faire revenir dans un fond d'huile d'olive.
4) Quand les poivrons ont cuit un temps suffisant, les envelopper dans un torchon humide et ôter peau et graines.
5) Faire revenir quelques instants l'échalote dans la poêle qui a cuit les crevettes.
6) Mixer fienement les poivrons avec l'échalote et une pincée d'estragon. Ajouter la crème fraîche et assaisonner.
7) Dresser les morceaux de poisson et les crevettes dans la crème de poivrons et laisser réchauffer à feu très doux. Servi bien chaud, avec une timbale de riz par exemple!

Le p'tit truc: excellent avec de la lotte, poisson ferme et parfumé!

Cassolette_de_cabillaud_et_grosse_crevette_3

Je profite de cette recette pour vous souhaiter à tous et à toutes de douces et belles fêtes de Noël, dans la joie et la paix...!

18 décembre 2009

" Que la vie en vaut la peine"...

Doisneau_1 Pour une fois, un poème sans lien aucun avec mes posts précédents...

Un poème sans lien aucun avec la cuisine, ou la saison, ou mon humeur...

Un poème qui passait par là, que j'ai cueilli - hop - du bout des doigts, pour vous l'offrir en cette veille de week-end, en cette veille de vacances...

Un poème gratuit, car c'est un des plus beaux que je connaise, c'est un des plus forts aussi...

(avec une merveilleuse photo de Robert Doisneau)

Que la vie en vaut la peine

C'est une chose étrange à la fin que le monde
Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
Ces moments de bonheur ces midi d'incendie
la nuit immense et noire aux déchirures blondes

Rien n'est si précieux peut être qu'on le croit
D'autres viennent ils ont le cœur que j' ai moi même
Ils savent toucher l'herbe et dire je vous aime
et rêver dans le noir où s'éteignent des voix

D' autres qui feront comme moi le voyage
D'autres qui souriront d'un enfant rencontré
Qui se retourneront pour leur nom murmuré
D'autres qui lèveront les yeux vers les nuages

Il ya toujours un couple frémissant
Pour qui ce matin là sera l'aube première
Il y aura toujours l 'eau le vent la lumière
Rien ne passe après tout si ce n 'est le passant.

Louis Aragon

         

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