En ce mois de janvier, on voit fleurir toutes sortes de galettes sur les blogs, toutes plus appétissantes les unes que les autres!
Chez nous, cette année, j'ai tenté la galette traditionnelle de Franche-Comté pour faire une petite surprise à mon Chéri bisontin!
C'est une délicieuse galette, composée d'un fond brioché et recouverte d'une crème parfumée à la fleur d'oranger...
Ingrédients (pour 1 galette de 6 personnes) :
A) Pour la brioche :
- 160 gr de farine à brioche
- ½ paquet de levure de boulanger
- 1 pincée de sel
- 3 cl de lait
- 1,5 cl d’eau
- 1 œuf
- 40 gr de beurre
- 15 gr de sucre
B) Pour la crème (le goumeau) :
- 25 cl de lait
- 100 gr de beurre
- 2 paquets de sucre vanillé
- 8 c. à s. de sucre en poudre
- 3 c. à s. de sirop de fleur d’oranger
- 125 gr de farine
- 3 œufs + 1 jaune
I) La brioche
1) Mélanger la farine et le sel. Faire un puits au centre et ajouter la levure, puis les liquides. Bien mélanger.
2) Ajouter 1 œuf, 40 gr de beurre amolli et le sucre en poudre. Pétrir jusqu’à l’obtention d’une boule. Recouvrir d’un linge et laisser lever à température ambiante 3h.
3) Passé ce temps, étaler, puis laisser lever à nouveau 1/2h.
4) Etaler à nouveau assez finement (environ 1 cm) et mettre sur une plaque à four recouverte de papier sulfurisé.
II) Le goumeau
1) Faire chauffer doucement le lait avec le beurre.
2) Quand le beurre est fondu, ajouter le sucre vanillé, le sucre en poudre et la fleur d’oranger.
3) Faire chauffer à feu doux en mélangeant. Ajouter alors doucement la farine et continuer à travailler la pâte à feu doux jusqu’à ce que la préparation épaississe.
4) Laisser refroidir, puis ajouter les œufs en mélangeant bien.
5) Verser sur la pâte à brioche. Ajouter une fève dans la pâte !
6) Dorer le dessus de la galette avec le jaune d’œuf, puis décorer en faisant des « croisillons » avec une fourchette. Enfourner th . 180 environ 20 min, jusqu’à ce que la galette dore sur le dessus.
Le p'tit truc: tiède, c'est encore meilleur!
Pour une dégustation littéraire, à accompagner de l'extrait de "La mort du petit cheval" d'Hervé Bazin: "Une grosse fève d'épiphanie".