La petite maison dans la prairie: gourmandise à dévorer!
Enfant, durant un long été de vacances à la montagne, j'ai dévoré tous les tomes de "La Petite maison dans la prairie". J'en garde un souvenir émerveillé d'aventures au grand air, de frissons devant les épreuves de la famille Ingalls, de nostalgie en voyant les filles grandir,... et aussi de gourmandise, terrible, car le roman est ponctué de formidables descriptions de repas partagés, de la maman qui cuisine pour sa nombreuse famille et d'odeurs appétissantes qui traversent tout le récit. Combien de fois il m'a semblé sentir jusqu'à ma chambre l'odeur des biscuits au maïs, si parfumés et odorants! Bonheur de la lecture qui permet de ressentir, au plus profond de soi, tant d'expériences si fortes!...
Aussi, en lien avec mon dernier article (Soupe crémeuse de maïs au poulet), voici un extrait de ce formidable roman.
Les biscuits au maïs
Pendant que celle-ci chauffait, Maman mélangea de la farine de maïs, du sel et de l'eau, puis elle façonna cette pâte en petits biscuits. Elle graissa la marmite avec une couenne de lard, y déposa les biscuits e maïs et mit le couvercle de fonte. Papa ratissa quelques braises par dessus le couvercle, pendant que Maman découpait en tranches du porc salé. Elle fit sauter ces tranches dans une poêle à frire à trois pieds. Cette poêle avait des pieds courts pour pouvoir être posée direcetement dans les braises.
L'eau du café se mit à frémir, les biscuits à monter, la viande à frire, et tout cela dégageait des odeurs si délicieuses que Laura se sentait de plus en plus affamée.
Laura Ingalls